Que ce soit pour le dépannage du système de chauffage ou pour une nouvelle installation faire appel à un chauffagiste qualifié est indispensable, c’est la garantie d’un travail de qualité qui répond aux exigences réglementaires sous toute leur forme.
La garantie d’un travail bien fait
Le chauffagiste est un professionnel aux compétences étendues, à ce métier très pointu correspondent des diplômes professionnels spécifiques.
Il conseille, informe des dernières technologies, oriente le choix dans l’interêt de ses clients.
Ses conseils sont souvent judicieux, il vous informera sur les qualités de telle ou telle marque dont il a l’habitude et il connaît la fiabilité, le service après-vente et la disponibilité des pièces de rechange.
Sur quelles normes qualité s’appuyer pour choisir un chauffagiste
Pour trouver un bon chauffagiste, il existe des labels et des certifications permettant de garantir le professionnalisme des installateurs.
Le label RGE certifie les professionnels du bâtiment et les artisans chauffagistes pour les travaux de rénovation.
Ce label est délivré par des organismes indépendants.
Pour l’obtenir, la société ou l’artisan indépendant qui le sollicite doit répondre à diverses conditions, pour prouver la qualité des travaux effectués.
En outre, il s’engage à ne sous traiter qu’avec des professionnels labellisés RGE.
Ce label est obligatoire pour obtenir les aides d’Etat (crédit d’impôt, TVA à 5,5%, etc.) sur l’installation d’équipement de chauffage.
De quelles aides peut-on bénéficier en faisant appel à un chauffagiste ?
Il existe un certain nombre d’aides pour amortir le coût horaire d’un chauffagiste ainsi que celui du matériel et inciter les particuliers à entreprendre des travaux de rénovation énergétique.
Ces aides concernent potentiellement le chauffage s’il s’agit de remplacer un système énergivore pour un système plus performant.
Ainsi le crédit d’impôt de transition énergétique CITE sous condition peut apporter 30 % de crédit d’impôt.
On peut également bénéficier d’une TVA réduite à 5,5%, bénéficier de primes énergies dans le cadre des CEE et enfin souscrire un éco-prêt à taux zéro, dans la limite de 30 000 €.
Ces aides sont soumises à des critères d’éligibilité.
Elles ne concernent que les chaudières très performantes, qu’elles soient individuelles ou collectives, les pompes à chaleur géothermiques et air-eau, les appareils de chauffage au bois et autres biomasses, les chaudières à micro-cogénération gaz et enfin les appareils de chauffage fonctionnant à l’énergie hydraulique.
Les chaudières fonctionnant au fioul ne sont plus éligibles depuis mi 2018.
Le nouveau système de chauffage doit obligatoirement être installé par un chauffagiste qualifié RGE dans un logement principal dont la construction a été terminée il y a plus de deux ans.
On peut le solliciter en tant que propriétaire mais aussi en tant que locataire.
Concernant le crédit d’impôt, pour l’année 2019 encore, les revenus ne sont pas un critère d’éligibilité: si vous n’êtes pas imposables, cette part prendra la forme d’un remboursement de la part de l’administration fiscale.
Quant au prêt à taux zéro éco-PTZ, il permet de participer au financement d’un système de chauffage alimenté par une énergie renouvelable, qu’elle soit solaire ou hydraulique.
Les logements éligibles sont les résidences principales achevées avant 1990. Les travaux sont éligibles à partir du moment où outre l’installation d’un équipement de production d’eau chaude fonctionnant avec une source d’énergie renouvelable, d’un renouvellement de l’isolation thermique de la toiture, d’une amélioration de l’isolation thermique d’au moins 50 % des murs extérieurs ou des fenêtres, ou encore le remplacement des portes extérieures.
Enfin, l‘agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH), alloue des subventions pour faciliter la mise en place d’un chauffage performant. Sous conditions de revenus, ces aides peuvent couvrir jusqu’à 50 % des travaux et dans la limite de 10 000 euros. Le logement concerné par les travaux doit avoir été terminé il y a quinze ans au moins.